Le Tour de France a la particularité cette année de se courir sous la surveillance d'une équipe d'observateurs de l'Agence mondiale antidopage (AMA), invités à signaler en direct toute erreur ou lacune dans le dispositif de contrôles durant l'épreuve du 3 au 25 juillet.
L'Union cycliste internationale (UCI), chargée du programme antidopage, a prévu de mener environ 350 tests sanguins et 190 tests urinaires durant la Grande Boucle. La majorité des échantillons seront analysés au Laboratoire antidopage de Lausanne (Suisse) et une partie à Cologne (Allemagne). La facture, estimée à 300.000 euros, revient elle à ASO, la société organisatrice du Tour.
Mais la lutte antidopage se fait surtout en amont. Dans les semaines précédant le coup d'envoi à Rotterdam, se sont multipliés ainsi les contrôles inopinés, les spécialistes de la lutte antidopage sachant que les sportifs qui veulent tricher optent souvent pour des cures avant les compétitions. Quelques jours voire quelques heures après la prise, les traces de ces substances deviennent difficilement détectables dans le sang ou l'urine, alors que le bénéfice physiologique est encore présent.
Délai de prescription: huit ans
Grâce au passeport biologique mis en place depuis 2008, l'UCI peut cibler en priorité les coureurs dont les profils sanguins présentent des valeurs suspectes, ou même se servir de ces anomalies pour accuser formellement un coureur de dopage si des experts jugent que c'est le cas.
Dans l'espoir d'éviter les critiques, la fédération internationale a de