L'épisode épique des Bleus en Afrique du Sud est devenu un best-seller. Chacun y va de son commentaire sur «les Bleus, le maillot, le drapeau, la France». La faute à qui ? Certains ont déjà choisi qui allait porter le chapeau. Mais jamais une équipe n'aura autant fait parler d'elle, même après une victoire.
Hier matin, une foultitude de journalistes s’était donné rendez-vous à l’Assemblée pour les auditions, par la commission des Affaires culturelles, de Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française, démissionnaire. Les télés, les radios, les photographes, la presse nationale, même une chaîne wallonne et les Américains de CNN… une vraie affaire planétaire en quelque sorte.
Parabole. La rue de l'Université n'est plus qu'une parabole tournée sur le monde. A l'accueil, on continue à imprimer les pass supplémentaires une heure après l'arrivée des deux invités. Bref le show continue. Et après Thierry Henry chez Sarkozy jeudi dernier, Roselyne Bachelot, mardi devant cette même commission, voilà qu'il a fallu y ajouter la conférence de presse de Denis Masseglia, le président du CNOSF, le mouvement olympique français, en début d'après-midi.
Tout a commencé vers 10 heures. Domenech et Escalettes sont entrés par une porte dérobée, évitant ainsi la centaine de journalistes. Raymond Coach se laisse filmer assis pendant la minute où la salle a été ouverte aux médias. Il garde les yeux fermés, impassible. Puis c’est le huis clos