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Analyse

Soupçons en roue libre au départ du Tour de France

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Rebondissement attendu dans l’affaire Landis, triche en tout genre, la Grande Boucle s’élance samedi, dans son climat habituel…
Lance Armstrong le 1er juillet 2010 (REUTERS)
publié le 3 juillet 2010 à 0h00

Une distance de 3 642 km, 198 coureurs, 22 équipes et un grandissime favori : Alberto Contador (Astana). Le 97e Tour, dont le prologue se déroule samedi à Rotterdam, sera le dernier de Lance Armstrong. L'homme tout en clair-obscur, préalablement muni de semelles en caoutchouc, dévissera lui-même une dernière fois, le 25 juillet à Paris, l'ampoule électrique qu'il avait installée lors de sa première victoire. Voici donc l'édition 2010 éclairée en cinq points.

Le vélo électrique

Ruminant contre le monde entier en sortant de ses pâturages alpestres, Fabian Cancellara, soupçonné d'avoir utilisé un vélo électrique lors du Tour de Flandres et de Paris-Roubaix, est d'humeur épouvantable. «Et ce moteur ?» ose un journaliste de l'Equipe.fr. «Tu vas te le bouffer, ton micro !» Alors vélo électrique ou pas ? Le Suisse a de la fumée qui lui sort des narines. Il trouve la plaisanterie pénible. L'UCI, pour couper court à la polémique, a dépêché depuis Lausanne un scanner, façon portique d'aéroport. Chaque jour, 5 à 6 vélos seront tirés au sort et scannés sous l'œil sourcilleux de contrôleurs qui ausculteront des cadres grâce à des stéthoscopes. Cette histoire de dopage mécanique est fort divertissante et pleine de mauvais esprit, tel Laurent Jalabert qui réagissait au fait que Cancellara fasse l'impasse sur le contre-la-montre aux championnats de Suisse : «Comme ça, il pourra recharger ses batteries.» La machiavélique combinaison des do