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Libération

Nadal sème ses rivaux sur le gazon londonien

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Wimbledon . En atomisant Berdych en finale hier, l’Espagnol a conforté sa place de numéro 1 mondial.
publié le 5 juillet 2010 à 0h00

Zéro émotion, zéro suspense, zéro jeu de service abandonné et zéro set lâché par Rafael Nadal qui a eu besoin d’une seule balle de match pour remporter hier son deuxième Wimbledon. Pour rester dans le bilan chiffré on précisera qu’il a fallu à peine plus de deux heures (2 h 12 précisément) à l’Espagnol pour compiler un huitième tournoi du Grand Chelem (à ajouter à cinq Roland-Garros, un Open d’Australie et un Wimbledon), rejoindre dans l’histoire Agassi, Lendl, Connors, Rosewall et Perry, et réussir un deuxième doublé terre-herbe (Roland-Wimb’) après celui de 2008. Au fait, Rafael Nadal n’a que 24 ans. Au même âge, Roger Federer n’avait collectionné «que» six titres majeurs.

Que dire d'autre ? Que pour sa première finale en Grand Chelem, Tomas Berdych a pris cher : 6-3, 7-5, 6-4. Le center court, sur lequel il avait pourtant désossé les numéros 2 (Federer en quart) puis 3 (Djokovic en demi) mondiaux, l'a englouti pour recracher un joueur tétanisé par l'enjeu, encombré par son 1,95 m, supplicié par les revers slicés de Nadal, lâché par son coup droit et son service (59% seulement de premières balles). Quant à prendre le service de Nadal… Le Tchèque n'a eu que quatre balles de break à se mettre sous la raquette, trois dans le premier jeu de la deuxième manche et une au premier jeu de la troisième ; pas vraiment des moments clés dans une rencontre que le Majorquin a dominé en puissance et intelligence.

Dans la famille Nadal, il n'y en a qu'un qui rigole, c'est Toni, l'on