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Libération

Laurent sort le drapeau Blanc

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(REUTERS/Mal Langsdon)
par Nelson Baptista et Benjamin Hoffman
publié le 6 juillet 2010 à 14h53
(mis à jour le 6 juillet 2010 à 14h55)

C'est un Laurent Blanc «fier» d'enfiler le costume de sélectionneur de l'équipe de France de football qui s'est présenté ce matin Boulevard de Grenelle devant la presse pour sa première intervention. Pour le Président, déjà courtisé en 2004, «l'équipe de France, c'est le top du top. Elle a toujours été un fil conducteur dans ma carrière. L'équipe de France est au-dessus de tout».

Visiblement intimidé par la forte affluence médiatique, «j'ai l'impression d'aller à la guillotine», Laurent Blanc a pris le taureau par les cornes et affiché ses ambitions. «Rigueur, discipline et plaisir seront les maîtres mots. Il ne reste plus qu'à se mettre au boulot, a-t-il précisé. J'ai beaucoup d'ambitions sportives pour cette équipe de France, et j'y crois. On a un beau challenge à relever, difficile, très difficile, mais je vais essayer de mener l'équipe de France

Interrogé sur le refus des Bleus de s'entraîner à 48 heures du match contre l'Afrique du Sud, Laurent Blanc s'est dit «choqué par certains comportements. C'était une décision irréfléchie.» L'ancien défenseur international a promis d'intégrer «tous les éléments en sa possession dans son analyse et sa réflexion» en vue des prochaines échéances. De là à bannir certains cadres des Bleus comme le capitaine Patrice Evra et Franck Ribéry?

«Les responsables sont nombreux. Je ne suis pas devenu sélectionneur pour être le Père Fouettard de l'équipe de France. Ce n'est pas à