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La finale oppose deux équipes n’ayant jamais remporté le trophée suprême.
Un supporter tient le trophée de la Coupe du monde, le 14 juin 2010 dans le Soccer City Stadium de Soweto. (AFP Monirul Bhuiyan)
par Benjamin Hoffman
publié le 10 juillet 2010 à 0h00
(mis à jour le 11 juillet 2010 à 12h27)

Dimanche soir, les rideaux seront tirés sur la 19e édition de la Coupe du monde, dont l'Afrique du Sud aura réussi l'organisation. Symboliquement, le succès sera total pour le pays hôte si Nelson Mandela, absent de la cérémonie d'ouverture après la mort de sa petite-fille, assiste à la finale. Le père de la nation arc-en-ciel, 91 ans, très faible, se décidera au dernier moment. Côté sport, les pronostics donnent l'Espagne favorite de la finale qui l'opposera aux Pays-Bas.

Réalisme. La furia Roja a impressionné lors de sa victoire en demi-finale face à la machine allemande. Motivés par un Carles Puyol survolté, les Espagnols pourront aussi compter sur la bonne série de David Villa. Le néo-Barcelonais - cinq buts depuis le début du Mondial - n'a pas déçu, toujours alimenté en caviars par ses prochains coéquipiers en club, les indissociables Xavi et Iniesta. L'accent catalan de la Roja est - une fois n'est pas coutume - transcendé par l'ambition nationale de soulever le trophée. Pourtant, des arguments, les Bataves en ont. Décriée avant la compétition pour être une équipe rongée par les égos, la sélection néerlandaise a donné une leçon de réalisme. Rien ne sert de bien jouer, l'important étant de se qualifier. Les adeptes du foot total et des joueurs à cheveux longs des seventies repasseront. Avec des individualités géniales comme Robben, le fixeur de défense (lire ci contre), Kuyt le piston infatigable, ou Sneijder, en course pour le ballon d'or, les