C'était vendredi la dernière étape de plaine avant le passage dans les Alpes. Etape remportée par Mark Cavendish (Colombia) avec deux mètres d'avance sur Farrar et Petacchi. Le sprinter anglais a remporté hier sa 12e victoire sur le Tour : «Ce n'est pas parce que je lève les bras que je suis un égoïste et que ne pense pas au travail de mes coéquipiers.» Cancellara (Saxo Bank) est toujours leader : «Si je ne suis plus en jaune demain [aujourd'hui], ça ne sera pas bien grave. Mais je sais aussi bien rouler en montagne…»
Justement la montagne c'est pour samedi, dimanche et mardi. Lundi, ça sera repos. Que disent les gros bras de ces Alpes ? Du côté d'Astana on ne se découvre pas : «On verra dimanche où en sont les favoris. On verra qui se positionne déjà. On aura une idée précise dimanche en sachant que la troisième semaine est terrible, avec ces quatre journées dans les Pyrénées et le contre-la-montre qui suit», analyse Yvon Sanquer, le directeur sportif de Contador.
«Truc». Chez Radioshack on émet les mêmes hypothèses cyclistes. On s'en remet «aux circonstances de la course» puisque l'équipe de Lance a perdu la main. Et lui, Lance, il dit quoi ? «Je ne vais pas attaquer. On va voir…» Johan Bruyneel, le directeur de l'équipe américaine, donne l'impression que déjà les choses sont fixées : «Il faudrait idéalement reprendre du temps. Mais où ? Puis Contador est très fort. On s'attendait à faire un truc la