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Hamilton et Button, gentlemen rivaux à domicile

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F1. Les pilotes McLaren, en tête du championnat avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, gèrent sans tensions leur cohabitation. Jusqu’à quand ?
publié le 10 juillet 2010 à 0h00

Et dire que le circuit de Silverstone a failli disparaître du calendrier. Mécontent du manque de collaboration des organisateurs, qui ne se laissaient pas saigner à blanc sans protester, Bernie Ecclestone, grand argentier de la F1, avait laissé croire qu’il pourrait délocaliser l’épreuve britannique sur l’insipide circuit de Donington. Mais les travaux d’aménagement du tracé du nord-ouest de l’Angleterre n’ont jamais été terminés. Le temps pour les membres du British Racing Drivers’ Club, chargés du développement de Silverstone, d’attraper une belle suée et de trouver les partenaires nécessaires à la modernisation de ce lieu mythique, dont une modification significative du tracé.

Vent. C'est en effet sur ce qui fut un terrain d'aviation de la Royal Air Force qu'est né, le 13 mai 1950, le championnat du monde de Formule 1, qui fête cette année son soixantième anniversaire. Une telle commémoration ne pouvait avoir de sens ailleurs qu'au cœur du Northamptonshire, dans cette plaine balayée par le vent, mais qui, ce week-end, devrait être épargnée par les célèbres averses qui ont souvent pimenté l'épreuve britannique.

Les 85 000 spectateurs accueillis vendredi - un record en attendant la grande foule de près de 120 000 passionnés dimanche - ont même été quelque peu surpris par la température très supérieure à 25° C qui a accompagné la première journée d’essais. Par chance, le vent, que les quelques bois environnants ne parviennent pas à ralentir, a rendu l’atmosphè