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Libération

«Le niveau de la Ligue des champions est plus élevé»

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Bilan . Pour les entraîneurs, le Mondial a offert un spectacle assez pauvre.
par Nelson Baptista, Nicolas Rossato et Benoît Hoffman
publié le 12 juillet 2010 à 0h00

Rien de bien folichon hormis l’Espagne et quelques fulgurances. C’est le constat sur le Mondial partagé par un panel d’entraîneurs.

Le jeu : au Sud, rien de nouveau

On nous promettait monts et merveilles, on a eu droit à la rigueur et la discipline prônées par Laurent Blanc. Alain Perrin, l'ancien coach de Marseille et de Lyon, ne fuit pas l'évidence : «Cette Coupe du monde a été décevante.» Raynald Denoueix ne dit pas autre chose : «Peu de spectacle. Rien d'innovant ou de surprenant. Que du classique. Du déjà-vu.» Voilà pour le tableau général. Installé aux premières loges en qualité de consultant, l'ancien technicien nantais se désole presque d'avoir eu à commenter «des matchs d'un niveau faible et trop attentiste».«Globalement, le niveau de la Ligue des champions est plus élevé, juge Claude Puel, l'entraîneur de Lyon. Dans une compétition de clubs, les joueurs sont au top, tout est bien huilé. Là, en Afrique du Sud, il y avait beaucoup de fatigue.» Perrin reporte la faute d'un Mondial insipide sur le dos des grosses écuries. «Elles sont trop calculatrices, mesurées.» Frédéric Hantz, lui, ne crache pas dans la soupe. OK, le spectacle n'a pas été à la hauteur de l'événement, mais, non, le niveau n'a pas été faible. «Il n'y a eu ni déception ni surprise. J'ai trouvé le niveau général meilleur comparé aux éditions précédentes, affirme le coach bastiais. J'ai noté le souci permanent de bien défen