Gardien
Luis Suárez : La double casquette. Goleador uruguayen et, sans conteste, meilleur gardien du tournoi pour son arrêt sacrificiel de la dernière minute en quart contre le Ghana. Autoproclamé nouveau détenteur de la «main de Dieu», Suárez c'est la victoire du pragmatisme contre l'idéalisme dans le football.
Défenseurs
Patrice Evra : Seul latéral au monde capable de stopper un bus dans son couloir. Capitaine contesté de Bleus lessivés et catalogué membre du groupe des caïds qui gangrènent la maison France. Son avenir s'inscrit en pointillés après la lapidation en place publique par le philosophe Lilian Thuram.
Fabio Cannavaro : En débarquant en Afrique du Sud, c'était l'homme de la Coupe du monde 2006. En la quittant, c'est l'Italien enrhumé par le Slovaque Vittek qui se casse avec sa famille gratter quelques millions aux Emirats arabes unis. D'ailleurs, il ne l'avait pas dit, mais le Mondial lui a servi de préparation au championnat local. Au ralenti, ça devrait le faire.
Maicon : Dans les matchs serrés ou contre la Corée du Nord, quoi de mieux qu'un petit miracle pour arracher la victoire ? Ce miracle, c'est Maicon. L'homme capable de déformer l'espace-temps pour téléporter la balle dans les buts. Pourtant, quelques mauvaises langues ont un avis bien différent. Maicon serait un petit gars comme les autres, et c'est l'effet Jabulani et son ballon irascible qui permettent de