Hier, c'était relâche sur le Tour et l'entourage du maillot jaune Cadel Evans (BMC) a fait passer ce message : «Respectez son repos.» Pas de rendez-vous avec les journalistes. Juste une interview en boîte, disponible à la réception de l'hôtel. La presse anglo-saxonne a dit qu'elle ne mangeait pas de ce pain-là : «On n'est pas sur le Tour pour bouffer des conserves.» C'est dommage, car les suiveurs étaient tous prêts à consacrer à l'Australien, champion du monde en titre, un papier criant de vérité. On lui aurait même rallongé les jambes, qu'il a un peu courtes, et mis un sourire de Joconde. Marc Sergeant, son ancien directeur sportif (Lotto), a dit un jour tout le bien qu'il pensait de lui : «Cadel n'en fait qu'à sa tête et il est capricieux.» Trois semaines plus tard, Evans signait chez BMC avec le maillot arc-en-ciel.
Quiétude. Alberto Contador (Astana), toujours aussi charmant, a parlé de l'Espagne indomptable sur les terrains de foot et de la spirale de réussite dans laquelle il aimerait bien, lui aussi, s'inscrire. Il a roulé le matin avec trois coéquipiers et s'est arrêté dans une auberge. Il a touillé son café et s'est ensuite rafraîchi dans une fontaine. Le favori du Tour dégage une grande quiétude, et toujours des infos intéressantes : «Le Tour va se jouer dans les Pyrénées.»
Du côté de la Saxo Bank, Bjarne Riis a annoncé avoir trouvé deux parraineurs pour les deux ans à venir. Les frères Schleck, eux, avaient annon