Révolutions au British Open. Alors qu’il fête depuis mercredi ses 150 ans à Saint Andrews, berceau écossais de la discipline, le plus beau tournoi de golf du monde a déjà connu deux événements considérables. Un : Tiger Woods a changé de putter (le p’tit club pour faire des p’tits coups sur le green), chose qu’il n’avait pas faite depuis onze ans. Mais soyons francs : la presse locale s’est surtout intéressée au fait que le numéro 1 mondial pourrait aussi changer de compagne, puisque madame Woods demande le divorce suite aux frasques retentissantes de son insatiable époux. Mais là-dessus, Tiger a préféré ne rien dire.
Evénement numéro deux : le trou numéro 17 du Old Course, l’un des plus fameux du parcours car les balles doivent voler au-dessus d’un hôtel, a été rendu significativement plus difficile cette année : sa longueur a été augmentée et le rough (les hautes herbes qui avalent les balles égarées ailleurs que dans les chambres de l’hôtel) n’a jamais été aussi dense. Dans ces conditions, Severiano Ballesteros n’aurait jamais pu réaliser le coup miraculeux depuis le rough du 17 qui lui avait permis de remporter l’Open en 1984, se sont émues quelques vieilles barbes. Ces herbes désormais trop fournies ne sont-elles pas une porte claquée à la face de l’histoire du golf ?
Ces deux «événements» peuvent sembler terriblement anecdotiques rapportés à la misère du monde, mais ici, à Saint Andrews - où, depuis mercredi, la pluie tombe, le vent souffle et le thermomètre a du mal à dé