Rupture. Ou plutôt ruptures. C'est à l'évidence le ton qu'a souhaité donner Laurent Blanc à sa première conférence de presse d'avant-match en tant que sélectionneur de l'équipe de France, à six jours de la rencontre amicale Norvège-france, à Oslo.
En premier lieu, le nouveau patron des Bleus a affiché son choix de se démarquer du mode de communication de son prédécesseur, Raymond Domenech. Affable, disponible, calme, souriant... Polissant son image déjà fort lustrée, Laurent Blanc a joué avec aisance et sans donner l'impression de forcer sa partition d'homme serein et professionnel. En totale opposition avec l'image crispée et le ton cassant, provocateur et agressif de l'ancien sélectionneur. Sur ce plan, Laurent Blanc a parfaitement réussi son opération de séduction et de communication à l'adresse des journalistes... et du télespectateur des chaînes d'info en continu.
Autres dossiers sur lequel le nouveau sélectionneur était attendu: la gestion sportive et humaine de l'après Afrique du Sud (après avoir annoncé qu'il ne sélectionnerait aucun joueur présent au Mondial) et, partant, la communication sur le fiasco sud-africain auquel il est totalement étranger. Et sur ces deux questions pièges, Laurent Blanc s'en est sorti au mieux, avec l'expérience d'un ancien grand joueur de clubs européens mythiques (Naples, Barcelone, Inter Milan Manchester, Marseille...), également champion du monde et d'Europe, donc rodé aux joutes médiatiques. Un domaine dans lequel Domenech avait – et c'