Le championnat de France de Ligue 1 devait commencer samedi. Il a en fait débuté hier dans les colonnes de l'Equipe, où Mamadou Niang a mis le feu : l'attaquant sénégalais de l'Olympique de Marseille veut signer au club turc de Fenerbahçe, et tout de suite. «Un choix de carrière», explique-t-il, avant de se saisir de sa flûte et de dérouler les arguments habituels du joueur voulant quitter une grosse cylindrée (l'OM, dans son cas) pour un club de quatrième zone (Fenerbahçe) : «Un challenge excitant […] les installations sont magnifiques […] un club qui a accueilli de grands joueurs comme Anelka [qui était allé là-bas comme en pénitence, ndlr]. Mon cœur restera à Marseille jusqu'à ma mort […] le championnat turc est un bon championnat.»
Impôts. Bref : Niang a l'occasion de doubler son salaire sur le Bosphore, ce qui n'est pas rien pour un joueur qui touche 320 000 euros par mois à Marseille, et qui s'explique par le fait que les Turcs parlent net d'impôt. Il va aussi sur ses 31 ans : c'est l'âge où un footballeur pro passe à la caisse. Le truc, c'est qu'on ne voit pas l'OM se relever d'un tel départ dans l'état actuel du marché et de ses possibilités de recrutement. Niang, c'est du sûr : le meilleur buteur du dernier exercice a claqué 71 buts en cinq saisons de L1, ce sont les statistiques d'un joueur irremplaçable.
Et «intransférable», comme l'a expliqué dimanche l'entraîneur du club phocéen, Didier Deschamps, avant