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Football. Les Bleus. Repères

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publié le 11 août 2010 à 0h00

L’équipe probable en Norvège

Stéphane Ruffier - Rod Fanni, Philippe Mexès, Adil Rami, Aly Cissokho - Moussa Sissoko, Yann M’Vila, Samir Nasri, Charles N’Zogbia - Loïc Rémy, Guillaume Hoarau

La génération 87

Savoureux paradoxe : l’absence, à Oslo, des 23 «Sud-Africains» pour sédition permet la réémergence des quatre «87», promis à briller au plus haut niveau… avant que des problèmes sportifs et extrasportifs n’entravent leur marche. Revue de détail.

Samir Nasri : atmosphère, atmosphère… Il n'était pas de la liste des 30 pour le Mondial : le prix de ses conflits avec son coéquipier, à Arsenal et en bleu, William Gallas. Eric Abidal avait eu une pensée pour Nasri :«L'ambiance est meilleure car certains ne sont pas là.» A Oslo, il joue aussi gros sur le terrain qu'en dehors.

Karim Benzema, une question de motivation. Un péché originel : il met cinq minutes à entrer en jeu face à la Roumanie (1-1) en septembre, histoire de bien faire comprendre qu'il ne se voit pas remplaçant. Une réputation : pas de course sans ballon, aucune générosité dans le jeu ; un sénateur. Blanc va le tester là-dessus ce soir.

Jérémy Ménez, des promesses… Le plus fort : un triplé en L1 à 18 ans… et en 7 minutes. Puis les embrouilles, des bagarres à l'entraînement ou dans le vestiaire et l'oubli systématique du partenaire mieux placé : un joueur de salon, pénalisé par une timidité invraisembl