La saison de rugby 2009-2010 a mis un terme à deux injustices qui ne pouvaient pas durer éternellement. La première, historique, a eu un écho national : au bout de sa quatrième finale de Top 14 de rang, Clermont est enfin devenu champion de France, à la veille de boucler un siècle de disette et de déveine.
La seconde, moins retentissante : l’Atlantique Stade rochelais a gagné le droit de retrouver l’élite. Huit ans après sa rétrogradation d’un Top qui concernait alors 16 impétrants, le club de Charentes-Maritimes (fief du clan Elissalde, où Jean-Baptiste, fils de Jean-Pierre, lui-même fils d’Arnaud, a effectué ses gammes avant de partir à Toulouse) réintègre donc le cénacle. Or, cela faisait tout de même quatre ans qu’il entrevoyait ce bonheur, échouant à chaque fois dans les barrages d’accession. Troisième de la saison régulière, La Rochelle a déjoué les pronostics en coiffant fin mai sur terrain neutre à Brive l’ambitieuse équipe de Lyon, 32-26, incitant ensuite 20 000 de ses fervents supporteurs à venir commémorer l’événement sur le port.
Et voilà les Toulousains, Toulonnais, Biarrots et (pas plus tard que demain) Castrais qui s'apprêtent à (re)découvrir le tonus du demi de mêlée Benjamin Ferrou, la botte du demi d'ouverture Benjamin Dambielle (254 points et 80% de réussite la saison passée en Pro D2) ou l'abnégation du troisième ligne Nicolas Djebaïli, entre autres fantassins. Qui, à l'instar de leur capitaine allemand (!), le deuxième ligne international Robert Mohr, et d