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Analyse

Claques de fin pour les mutins

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La commission de discipline de la Fédération française de football n’a pas épargné les joueurs, hier. Le staff, lui, s’en sort indemne.
publié le 18 août 2010 à 0h00

La commission de discipline de la Fédération française de foot a statué hier dans l’affaire dite du bus de Knysna, cette grève de l’entraînement du 20 juin en plein Mondial sud-africain - avec un argumentaire lu en mondovision par le sélectionneur Raymond Domenech - qui avait plongé la sélection tricolore dans le chaos.

Le verdict est salé. Sauf pour Eric Abidal : il est blanchi, la commission ayant «pris note» de ses explications concernant son «refus» (Domenech était OK) de disputer le match Afrique du Sud-France, le 22 juin. En revanche, quatre de ses coéquipiers ont dérouillé : 5 matchs de suspension pour le capitaine d'alors, Patrice Evra, 1 match pour Jérémy Toulalan (c'est son agent qui avait rédigé l'argumentaire lu par Domenech), 3 matchs pour Franck Ribéry (vice-capitaine) et, last but not least, 18 matchs pour Nicolas Anelka, qui avait insulté Domenech à la mi-temps de France-Mexique. Autant dire que c'en est terminé de la tumultueuse carrière internationale du Londonien de 31 ans. La FFF n'a pas précisé si le Norvège-France du 11 août, dont les 23 mondialistes avaient été écartés «préventivement», fait partie des matchs de suspension : si oui, Toulalan peut jouer de suite.

Grêle. Anelka, royal, ne s'était pas déplacé hier à Paris pour être auditionné par la commission de discipline, qui avait décidé d'écouter les joueurs concernés avant de faire tomber la grêle. Ribéry s'était fait représenter : son club, le Bayern de Mun