Dans l’indifférence, le mondial de basket débute samedi en Turquie. L’équipe de France, privée de ses stars restés aux Etats-Unis, rêve d’atteindre les quarts de finale. Cela tiendrait déjà de l’exploit.

Les mondiaux de basket en Turquie sont loin de susciter un enthousiasme débordant. Il faut dire qu'une cinquantaine de superstars évoluant en NBA, la ligue Nord Américaine, ont préféré snober l'événement. La France sera également privé de ses cadres: Tony Parker, Mickael Piétrus et Joakim Noah. Leurs absences se sont fait sentir pendant les matchs de préparation. Au total, les bleus ont remporté seulement deux victoires en sept rencontres. «Mon effectif n'a pas beaucoup de marge de manoeuvre, reconnaît Vincent Collet, l'entraîneur de l'équipe de France. Il va falloir batailler.»

Les Bleus peineront pour sortir des phases de poule. Dès le premier match, ils devront éviter de prendre le bouillon face à l'Espagne. Les champions du monde en titre font partie des favoris du tournoi avec les Etats-Unies, la Grèce et la Turquie, le pays organisateur. «Ce premier match va nous faire entrer de plain-pied dans la compétition. Même si on ne se fait pas beaucoup d'illusion, cette rencontre doit nous permettre de progresser. Ensuite, on ira chercher la qualification dans les matchs suivants».

La suite du calendrier semble plus abordable: le Liban, le Canada, La Lituanie et la Nouvelle-Zélande. Les quatre premiers accèdent aux huitièmes de finale. Pour autant, les