OK, les stars ne sont pas là. Le Mondial de basket en Turquie n’en perd pas pour autant tout intérêt.
1. Des salles chauffées à blanc
Les Turcs savent mettre l’ambiance. Dans les stades de foot, le nombre de décibels atteint un tel niveau que les joueurs ne peuvent même plus s’entendre sur le terrain. Autant dire que dans les salles de basket, les parquets risquent de trembler. Le temps du Mondial, c’est tout un pays qui va pousser son équipe nationale. Habituellement, les supporteurs se rangent derrière les formations d’Istanbul. En Euroligue, les matchs contre les équipes grecques notamment déchaînent les passions. Comme les Hellènes, les Turcs sont dingues de basket et n’hésitent parfois pas à faire pleuvoir un déluge d’objets sur les adversaires. Les enceintes ultramodernes sélectionnées pour le championnat du monde peuvent accueillir entre 7 500 et 15 500 spectateurs. En comparaison, la France a encore du boulot.
2. Les Américains relancent le suspense
Après leur triomphe à Pékin, on pensait retrouver LeBron James, Kobe Bryant et consorts. Les Etats-Unis tenteront finalement de réaliser le doublé JO-Mondial avec une équipe B, aucun des 12 champions olympiques n’ayant daigné faire le voyage. Un mal pour un bien puisque l’intérêt de la compétition est relancé. Lors du dernier Mondial en 2006, l’équipe à la bannière étoilée, également privée de ses joueurs majeurs, avait péniblement accroché une troisième place infamante pour le pays inventeur du basket.
3. Iran vs Etats-Unis