Ces Bleus là ont quelque chose d'extrême. Avec eux, c'est souvent tout ou rien. Et jeudi, en baisser de rideau du premier tour du mondial turc face à la Nouvelle Zélande, le néant était partout. Dans les corps comme dans les têtes. En basket, c'est toujours la même rengaine, en poule, l'essentiel n'est pas de remporter son dernier match mais de la jouer fine pour éviter les gros en huitièmes. L'objectif de la soirée était d'échapper coûte que coûte aux griffes turques et grecques dans l'espoir de défier les Russes.
Le calcul n'avait rien de savant, il suffisait aux hommes de Vincent Collet de lever le pied et s'incliner par moins de douze points. Mais jouer des calculs dans la tête n'a jamais été le fort des Bleus. La première partie du contrat a bien été remplie, avec brio même, mais que dire de la seconde... Le différentiel en faveur des Kiwis à la fin de la partie indiquait un cruel +12 (70-82). Résultat des courses: la France encaisse une deuxième défaite d'affilée, termine quatrième de sa poule et devra créer l'exploit dimanche à Istanbul si elle veut sortir la Turquie de son mondial.
Un mal pour un bien ?
Dans l'almanach 2010 du basket français, ce France-Nouvelle Zélande restera comme le loupé de des championnats du monde. Les Bleus ont failli dans tous les compartiments du jeu, aux quatre coins du parquet. Les «Tall Blacks», soucieux d'éviter... les Turcs, ont parfaitement court-circuité le jeu et les neurones tricolores. Pourtant, à une minute du buzzer, Boris Diaw et compagnie se croyaien