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Portrait

Dans la famille Lakafia, le rugby demande... les frères !

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Fils d’un couple d’athlètes de haut niveau, Pierre-Gilles et Raphaël évoluent cette saison dans des clubs du Top 14.
publié le 4 septembre 2010 à 0h00

Les sagas familiales ont largement contribué à l’image mauvais caractère mais bon cœur du rugby. On y a été international de père en fils (Pebeyre, Yachvili, Dourthe, Skrela) et même de grand-père en petit-fils (Elissalde) pendant que des fratries (Spanghero, Camberabero, de Gregorio, Lièvremont, Herrero, Boniface) se passaient la gonfle. Le ballon rond, lui, a accouché des Revelli, des Lech ou des Gourcuff mais, à son arbre généalogique restent surtout suspendus, comme à un croc de boucher, Eric et Raymond Domenech.

Très rares sont les filiations athlétisme-rugby, hormis chez les Brouzet, le père, Yves, ayant détenu le record de France du lancer du poids pendant… trente-quatre ans, tandis que le fils, Olivier, a totalisé 72 sélections internationales ovales. Il faut désormais compter sur les Lakafia, où le rugby se pratique en famille, chacun son rôle. Jean-Paul Lakafia fut recordman de France du javelot (86,60 mètres), deux fois champion de France et douzième aux Jeux olympiques de Los Angeles. Laurence, sa femme, ancienne discobole de niveau national, a donné naissance à deux «beaux poulets» comme on dit. L’aîné, Pierre-Gilles, trois quarts aile, 23 ans, 1,86 m pour 95 kilos, a signé cette saison au Stade toulousain, après deux saisons très honorables à Albi.

Le second, Raphaël, 21 ans, 1,91 m et 115 kilos, attend son heure de troisième ligne centre au Biarritz Olympique. Reste René-Philibert, le grand-père maternel, chef d'entreprise retraité et jusqu'à l'an dernier «agent