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Surprise partie pour les Bleus à Sarajevo

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Foot . L’équipe de France relève la tête en s’imposant avec la manière en Bosnie 2-0, grâce à Karim Benzema et Florent Malouda.
(REUTERS/Marko Djurica)
publié le 8 septembre 2010 à 0h00

«Muscler le jeu», qu'ils disaient. Que ce soit Laurent Blanc ou Alou Diarra. Lequel Diarra, zappé contre la Biélorussie, avait été rappelé à cette fin par son ancien entraîneur à Bordeaux. Et promu capitaine - le troisième de l'ère Blanc en trois matchs. Quand il faut aller au mastic, Alou Diarra n'est pas le dernier. Et hier soir, sur la pelouse du stade Asim-Ferhatovic-Hase de Sarajevo, il n'était pas le seul.

Quatre jours après la claque biélorusse au Stade de France, les Bleus, redisposés en 4-3-3, sont entrés dans leur deuxième match des éliminatoires de l’Euro 2012 à fond la caisse. Mordant dans tous les ballons. Etouffant les milieux bosniaques. Et elle était où durant la première demi-heure la paire d’attaquants Dzeko-Ibisevic, sensée faire cauchemarder la charnière Rami-Mexès ? Aux abonnés absents. Et Miralem Pjanic ? Privé de sa louche à caviars.

Envie. «On va faire en sorte de ne pas perdre trop de points contre la Bosnie, qui a un pouvoir offensif assez intéressant, avait prévenu Laurent Blanc la veille du match. On va essayer d'être solides, serrés. On ne peut pas se permettre de dire "on va faire le jeu".» Ses hommes se sont assis sur le deuxième volet des consignes. Ainsi ces Bleus-là proposèrent-ils en une mi-temps quasiment plus de choses que n'en avaient offertes leurs prédécesseurs lors des quinze derniers matchs de la France.

De l’envie, de l’engagement, des appels, du mouvement, du jeu en première intention, de la