Vite fait, bien fait. L'US Open de Rafael Nadal pourrait se résumer à cette simple phrase tant le Majorquin impressionne par sa facilité, sa puissance et son insatiabilité.
Hier, alors qu'il affrontait Fernando Verdasco (n°8), pas un peintre pourtant, l'Espagnol n'a pas sourcillé et a tracé sa route comme si de rien n'était. Le tarif: trois sets secs. Une habitude depuis presque quinze jours. Seul accro: la perte de son premier jeu de service du tournoi. L'ogre de Manacor est intarissable. Le revoilà en demi-finale à New-York.
Vent tourbillonnant
La nuit dernière, le court central Arthur Ashe était de nouveau sous les coups d'une tempête. Un vent tourbillonnant, déstabilisant et du coup terriblement problématique pour les joueurs, bien embêtés pour produire une once de jeu. Comme la veille donc, les deux matadors espagnols sont entrés sur le court en comprenant que cela allait être bien compliqué de s'exprimer normalement.
Le match démarre tambour battant pour Fernando Verdasco qui réussit l'exploit à 1-1 de s'emparer du service du numéro 1 mondial. Après 62 jeux de services remportés et 11 balles de break écartées depuis le début du tournoi, Nadal cède sa mise en jeu.
On se prend à croire qu'il peut vaciller face à son compatriote qui l'avait poussé à cinq sets épiques et plus de cinq heures de combat à Melbourne en demi-finale de l'Open d'Australie 2008.
L'espoir est vite dissipé par Nadal. Avec ce mental si caractéristique et ce tennis dévastateur, il ne cède pas