La Scuderia Ferrari n'avait plus gagné à domicile depuis 2006. Hier, en remportant le 14e GP de la saison à Monza, Fernando Alonso a offert à l'équipe de Maranello son 18e succès en Italie. Un véritable enchantement pour les tifosi, qui ont longuement ovationné leur nouvelle idole au pied du podium. L'Espagnol a effacé d'un coup le désastre du Grand Prix de Belgique. D'autant que le leader du championnat avant cette course, l'Anglais Lewis Hamilton, a abandonné et que les pilotes Red Bull-Renault n'ont pas marqué beaucoup de points. Il n'y a guère que Jenson Button, champion du monde en titre, qui a réalisé une aussi belle opération en se glissant entre les deux Ferrari sur le circuit le plus rapide de l'année. Le résultat du GP d'Italie ne peut que ravir les amateurs de suspense. Avec cinq courses encore au programme, les cinq prétendants au titre mondial sont regroupés en moins de 25 points, soit l'équivalent d'une victoire.
La polémique
Le flou sur les consignes d’équipe
La décision des membres du conseil mondial de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), mercredi, de ne pas sanctionner plus lourdement l’équipe Ferrari, tout en reconnaissant qu’elle avait eu recours à des consignes d’équipe pour favoriser la victoire d’Alonso lors du GP d’Allemagne, n’a pas manqué de susciter des interrogations. En attendant que la FIA révise ce point de règlement, lors de son conseil mondial de décembre, les consignes restent interdites. Mais