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Analyse

Lyon, l’Europe pour oublier

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L’OL nouveau, en petite forme, débute la Ligue des champions ce soir contre Schalke 04.
publié le 14 septembre 2010 à 0h00

L’Olympique lyonnais entame ce soir sa onzième campagne d’affilée en Ligue des champions, dans de petits souliers (à crampons). Les Allemands de Schalke 04, qui débarquent à Gerland (où on a cassé les prix pour remplir), n’ont pourtant rien de terrifiant. Dauphins du Bayern en Bundesliga l’année dernière, ils ne sont pas complètement rentrés de vacances et viennent d’aligner trois défaites en trois matchs de championnat.

Mais l’OL est lui-même à la peine : cinq petits points en cinq (petits) matchs, et le plus mauvais départ depuis quinze ans. Un peu comme si le club avait repris la trajectoire poussive de la saison dernière. Pourtant, quelques petites choses ont changé cet été à Lyon. Revue.

Le retour des «bons mecs»

Le club a beaucoup dégraissé et peu recruté : trois joueurs seulement, un par ligne. De la très bonne came. Devant, l’ailier Briand, déjà auteur de trois passes décisives sur les quatre buts de son équipe. Derrière, le solide Pape Diakhaté, qui formera avec Cris une charnière dont Bernard Lacombe dit qu’il n’aurait pas du tout aimé s’y frotter (Nanard ajoute qu’entre le Cris et le Pape, l’OL sera béni des cieux). Et surtout, au milieu, Yoann Gourcuff, dont les contrats de pub seront exploités conjointement avec le club. Avec lui, Lyon récupère un très beau technicien, un garçon très rentable, et aussi un «bon mec». L’expression va devenir à la mode après les désastres de cet été à la Coupe du monde. Un coéquipier modèle, contre-exemple de la génér