Guy Forget ne s'est pas trompé. Michaël Llodra est désormais un joueur qui va du simple au double sans se poser trop de question. A la veille de la demi-finale de Coupe Davis opposant la France à l'Argentine, le Parisien avait fait remarquer que, pour la première fois de sa carrière, son classement en simple (30e) était meilleur que celui qu'il affiche en double (32e) qui est pourtant son fond de commerce. Et Llodra a donné raison à son capitaine qui avait décidé de l'aligner en simple en apportant à la France le premier point de cette demi-finale grâce à sa victoire sur Juan Monaco (7-5, 4-6, 7-5, 6-3) en 3h21.
Enjeu. Face à l'Argentin qui le suit de près au classement ATP (33e), Llodra a pris l'ascendant en douceur après un début de match au cours duquel il s'est senti un peu noué par la tension et l'enjeu. A l'expérience, il a su attendre une embellie. «Je ne me suis pas affolé. J'ai tellement bien joué cette semaine [à l'entraînement, ndlr] que je m'attendais à ce que quelque chose se dérègle à un moment ou un autre. Avec le stress, la chaleur, je n'avais pas les bonnes sensations avec mon service. C'est quand même la clé de mon jeu qui tourne autour de ça.» Llodra a pourtant remporté la première manche en un peu moins d'une heure avant de connaître une petite période de flottement jusqu'au milieu du troisième set. Ce n'est qu'à ce moment-là que les effets d'une mauvaise nuit passée et la pression de l'enjeu se so