A l'issue du Grand Prix de Singapour, le quinzième de la saison, l'écart entre les cinq prétendants au titre est toujours équivalent à une victoire. Mais l'ordre des protagonistes a changé. Avec un deuxième succès d'affilée, l'Espagnol Fernando Alonso réalise la meilleure opération. Il se replace dans le sillage de l'Australien Mark Webber, toujours (fragile) leader. L'Allemand Sebastian Vettel, 2e hier, est revenu à un point de Lewis Hamilton, qui a abandonné. En échouant au pied du podium, son équipier Jenson Button est désormais le plus mal classé. L'Anglais aura du mal à conserver sa couronne.
Le pilote
Fernando Alonso
Au soir du Grand Prix de Belgique, Ferrari était prêt à tirer un trait sur la saison 2010 pour se concentrer sur l’élaboration de la monoplace de la prochaine saison. Deux courses plus tard, Alonso a redonné de l’espoir à la Scuderia en remportant coup sur coup les Grands Prix d’Italie et de Singapour. Une manne de 50 points qui le replace au centre des débats. Déjà titré à deux reprises, l’Espagnol est dans la position favorable du chasseur expérimenté.
Après une saison riche de coups d’éclat et de désillusions, Alonso n’a rien à perdre et peu de calculs à faire. Toutefois, Ferrari présente un point faible sur lequel son pilote n’a aucune influence : la fragilité des moteurs de sa monoplace. Contrairement à ses principaux adversaires, Alonso a déjà utilisé son quota de propulseurs et se trouve sous la menace d’une