Du grand classique. Pour remporter son septième titre de champion du monde des rallyes, Sébastien Loeb a fait du Loeb. Il a assommé et découragé la concurrence dès la première journée du rallye de France, vendredi. Il a ensuite contrôlé la situation samedi en décourageant, lorsque ce fut nécessaire, toutes les velléités de réaction de ses adversaires. Et hier le Français a tranquillement assuré en se reposant sur son avance. Se gardant bien de prendre le moindre risque, l’équipage Sébastien Loeb et Daniel Elena a ramené au centre d’Haguenau (Bas-Rhin), la ville de naissance du pilote français, une Citroën C4 intacte pour y fêter un soixantième succès en WRC, mais surtout une septième couronne mondiale d’affilée.
Ce qui installe Loeb sur un sommet jamais atteint. Comme Michael Schumacher en Formule 1, le Français a explosé tous les records. Soixante victoires, c’est deux fois plus que son suivant immédiat sur les tablettes, le Finlandais Marcus Grönholm. Cette statistique illustre également les facultés d’adaptation du pilote Citroën qui depuis le début de sa carrière n’a cessé de progresser sur toutes les surfaces, faisant de lui un champion tout terrain, quasi imbattable sur l’asphalte, mais tout aussi rapide sur la terre et même sur la neige et la glace, terrain de prédilection des Nordiques. Retour en 7 points sur le parcours d’un pilote d’exception.
Un équilibriste de génie
Est-ce son passé de gymnaste qui a développé chez lui ce sens de l’équilibre ? En pa