Mardi, les joueurs ont eu la surprise de recevoir la visite d'un «profileur», terme utilisé par Blanc, qui a pris seul cette initiative.Gourcuff, Diarra et consorts se sont vus soumettre un questionnaire à choix multiple : «Vous percevez-vous comme généreux ?» ; «Comment réagiriez-vous si ?» etc. Blanc : «J'ai pratiqué ce test sur moi-même il y a deux semaines et j'ai trouvé ça intéressant. Après, je sais qu'en France, dès qu'on touche à la psychologie, on imagine une pièce plongée dans la pénombre, un divan jaune… Je vous assure qu'au contraire, ça s'est passé très simplement [en présence du médecin des Bleus, ndlr]. Si le joueur adhère à la démarche, elle peut l'aider à mieux se connaître : dans la vie, vous croisez des gens de 80 ans qui se cherchent encore.»

Puis : «Je suis convaincu que c'est l'avenir. Je sais que c'est dur à concevoir, mais c'est comme ça. Les sports individuels ont intégré cette dimension depuis longtemps, beaucoup de golfeurs ou de tennismen travaillent avec un préparateur mental.» Aucun rapport avec le test passé par les joueurs : il s'agit en fait d'une étude de personnalité visant à découvrir leur type psychologique. Concernant l'identité de l'intervenant, un black-out total a été décrété. Le défenseur Adil Rami : «Moi, j'ai beaucoup apprécié ! Notre comportement, nos choix sur la vie… On aura les résultats dans quelques jours. Après, on verra si on va plus loin.» L'attaquant Guillaume Hoarau : «Il n'y a rien