Demain, le petit monde des suiveurs se précipitera au Palais des congrès de Paris pour assister à la présentation par ASO du tracé du Tour 2011. C’est un rituel, qui signifie que la saison 2010 est morte de sa belle mort. Elle s’est achevée pour de bon, samedi, par le Tour de Lombardie, disputé sous un temps maussade : pour la deuxième année consécutive, la victoire est revenue au puncheur wallon Philippe Gilbert (Omega-Pharma-Lotto). Gilbert boucle sa saison de belle manière.
On ne peut pas en dire autant d'Alberto Contador, dernier vainqueur du Tour de France, qui vit de son propre aveu «des heures difficiles». Son affaire de clenbutérol jetait déjà un voile sur ses performances, enfin pour ceux qui croient encore que les enfants naissent dans les choux.
Mais voilà qu’est arrivée, dans la foulée, l’histoire des résidus de plastique dans ses analyses, selon le laboratoire de Cologne chargé des analyses sur le Tour. Ces infimes traces de plastique sont autrement plus emmerdantes pour Contador. Elles laissent penser que ces résidus seraient dus au stockage de poches de sang servant aux transfusions. L’AMA (Agence mondiale antidopage), qui ne croit pas un seul instant à la version de la viande contaminée, craint que le cas Contador traîne en longueur, un peu comme en son temps l’affaire Landis. Mais l’AMA surtout ne peut confondre scientifiquement l’Espagnol, la méthode n’étant pas validée.
Pouffer. Le champion pourra donc récupérer ses deux mains, lui q