Rassérénés par la crise économique qui frappait plus durement en Angleterre et en Espagne, les clubs hexagonaux avaient impressionné l’an passé en Ligue des champions, plaçant un club dans le dernier carré (Lyon) et un autre en quarts (Bordeaux). A mi-chemin du premier tour de poules, les matchs disputés mardi par l’OM (vainqueurs des Slovaques de Zilina 1-0) et Auxerre (1-2 à Amsterdam) marquent cependant un tournant négatif : l’élite française du ballon a du mal sur le front européen.

On n'est pas sûr que les 14 joueurs de Zilina, battus mardi (1-0) au Vélodrome, avaient tous le tour de taille ou l'indice de masse grasse qui sied au sportif de haut niveau, mais bon… Troisième de son groupe à 3 points du Spartak Moscou et à 6 de Chelsea, Marseille est encore dans le coup. Mais pourrait finir rattrapé par ses difficultés dans le jeu. Le défenseur Gabriel Heinze, dans l'Equipe, à l'intention des médias : «Si vous voulez critiquer allez-y, c'est votre métier. Le nôtre, c'est de gagner.» Le milieu Mathieu Valbuena : «Ça nous relance un peu pour la qualification en 8^e, mais on ne peut pas oublier qu'on doit améliorer notre contenu de jeu.» Le gardien Steve Mandanda : «Nous avons beaucoup de choses à régler sur tout ce qui ne va pas avec le coach. J'espère que le mal n'est pas profond.»

Paradoxe : d'un côté, la L1 étant ce qu'elle est et la qualité athlétique des Phocéens faisant foi (M'Bia, Diawara, Taiwo, Brandao, Heinze), beaucoup v