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Portrait

Formule 1 : les six pistons d’Ecclestone

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En trente ans, le manitou financier des circuits a placé ses fidèles aux postes clés.
Bernie Ecclestone, le détenteur des droits de la Formule 1, le 24 juin 2009 à Paris (AFP / Gareth Watkins)
publié le 22 octobre 2010 à 0h00

A80 ans - il les fêtera dans une semaine -, Bernard Charles Ecclestone, dit Bernie, tient bon la barre de la F1 et n'a pas l'intention de passer la main : «Prendre ma retraite signerait mon arrêt de mort. Le matin où je n'aurai plus de problèmes à régler, ça ne vaudra pas la peine de me réveiller.» Malgré un triple pontage il y a une dizaine d'années, le Britannique pète la forme. Voilà plus d'une trentaine d'années que Bernie Ecclestone est présent à chaque course du championnat de F1. Ses rares absences sont justifiées par des rendez-vous de la plus haute importance afin de concrétiser une (bonne) affaire. Sur les circuits, Bernie veille au grain. Rien n'échappe à son œil de lynx (quand ce n'est pas l'un de ses sbires qui lui rapporte une anomalie) et ses déclarations provocatrices font les délices des journalistes. Ainsi, récemment, avait-il menacé de rayer l'historique Grand Prix de Monaco du calendrier (en fait, c'est la FIA qui décide) si l'Automobile club monégasque n'acceptait pas ses conditions, à savoir une redevance en nette augmentation.

Lorsqu’un problème (en général financier) survient à l’heure de renouveler les contrats, Ecclestone ne manque pas de rappeler que, comme la Corée du Sud qui accueille ce week-end pour la première fois le barnum de la F1 (à Yeongam), les candidats à l’organisation de nouveaux Grand Prix se bousculent au portillon (il y aura vingt courses en 2011, dont une nouvelle épreuve en Inde et le GP des Etats-Unis devrait bientôt fai