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Libération

Un circuit sud-coréen achevé au pas de course

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F1. L’antépénultième Grand Prix de la saison se déroule dimanche à Yeongam sur une piste tout juste terminée et que les pilotes ont appréciée.
publié le 23 octobre 2010 à 0h00

Longtemps menacé d'annulation, le premier Grand Prix de F1 organisé par la Corée du Sud aura bien lieu ce week-end sur le nouveau circuit de Yeongam, à plus de 300 kilomètres au sud de la capitale Séoul, à Mokpo. Après avoir été le pays hôte des Jeux olympiques d'été en 1988 et avoir coorganisé la Coupe du monde de football en 2002, la Corée s'offre donc un troisième événement sportif majeur en intégrant le championnat du monde de F1. La société Korean Auto Valley Operation, en charge de l'organisation de l'antépénultième épreuve de la saison 2010, s'est engagée pour sept ans avec Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1 (Libération de vendredi). Une annulation de dernière minute aurait hypothéqué les chances de la Corée du Sud de retrouver sa place au calendrier, la concurrence étant rude dans ce domaine (L'Inde et la Russie arrivent et les Etats-Unis reviennent).

Mercenaires. Pour achever dans les temps la piste et le gros œuvre des différentes installations (stands, tribunes et locaux techniques pour les équipes), les Coréens ont triplé leurs équipes et ont fait appel à des centaines d'Australiens, rompus à la mise en place du Grand Prix de Melbourne, et aussi à quelques dizaines de «mercenaires» allemands dépêchés par Hermann Tilke, l'habituel architecte des nouveaux circuits, lequel a bien sûr été le principal interlocuteur des Coréens pour la conception de ce tracé.

Retardée à trois reprises, l’inspection du circuit par la Fédérat