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Libération

Quoi de neuf à la coque ?

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De la plus techno à la plus rustique, les classes en lice à Saint-Malo.
publié le 30 octobre 2010 à 0h00

Aquoi ressemble un départ de Route du rhum ? Des coureurs amateurs dans une boîte de conserve jetée dans le bouillon de la Manche , mais c’est aussi des professionnels sur des machines de 33 m à fabriquer du vent qui, déjà dimanche entre 21 et 23 heures, auront laissé Ouessant à bâbord et feront route en coupant le golfe de Gascogne par sa moitié pour aller chercher aux Açores les alizés.

Un objectif commun, Pointe-à-Pitre, mais des routes différentes, des mondes opposés (amateurs, pros), une flotte (5 classes inscrites) de 85 bateaux, dont le plus rapide autour du monde (Groupama-3, Cammas.) Et un bateau qui tient plus du sous-marin, avec vessie natatoire, mené par un élève ingénieur de 22 ans, le Breton Joris de Carlan.

Monstres. Car le Rhum, c'est tout cela à la fois. Ce que voulait à ses débuts Michel Etevenon, le fondateur de la course, sur le thème «Homme libre toujours tu chériras la mer sur une, deux, trois coques.» Cette neuvième édition renoue avec les origines. Ouvrir à nouveau la course aux monstres marins dont on a parlé en page précédente et qui attirent toute la lumière.

«C'est loi du genre et on la connaît tous. Aux premiers la gloire, et aux derniers une brève en bas de page», sourit Yves Blévec (Actual), dont le trimaran de 50 pieds (15 m) peut prétendre à la victoire dans la classe Multi 50, dans laquelle sont engagés Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne) et Franck-Yves Escoffier (Crêpes Whaou !-3),