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Libération

Les trois mousquetaires de l’escrime

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A chaque arme correspond son profil. Décodage à l’occasion des Mondiaux à Paris.
publié le 6 novembre 2010 à 0h00

Pour les escrimeurs qui se sont extirpés des qualifications des championnats du monde, les choses sérieuses commencent samedi matin. Ils ont quitté la halle Carpentier où se déroulaient les phases éliminatoires pour rejoindre le Grand Palais. Les épreuves individuelles démarrent avec le sabre samedi, le fleuret dimanche et l’épée lundi. Suivront ensuite, jusqu’au 13 novembre, les épreuves par équipes avec notamment, vendredi prochain, celle très attendue de l’épée féminine (pour Laura Flessel).

Pour l’équipe de France, le bilan est largement positif à l’issue de ces épreuves éliminatoires puisque pratiquement l’ensemble des athlètes engagés se sont qualifiés pour le tableau final. L’encadrement français ne déplore que l’élimination de l’épéiste Nathalie Alibert et la blessure du fleurettiste Terence Joubert contraint à l’abandon. Vendredi en fin de journée, l’épéiste Jean-Michel Lucenay s’est, à son tour, qualifié avec six victoires sur six pour rejoindre le reste de l’équipe au Grand Palais. Les quatre sabreuses engagées dans cette phase éliminatoire ont également franchi le barrage. Seule fleurettiste à devoir subir cette épreuve, Gaëlle Gebet rejoindra également le reste de l’équipe féminine.

Le contrat est donc rempli à 98% pour les tireurs français qui seront donc 22 sur 24 à tenter de décrocher une médaille en individuel ou par équipe à ces championnats du monde. «Nous démarrons sur de bonnes bases», apprécie Patrice Menon, directeur du haut niveau à la Fédérati