Le dernier Grand Prix de la saison, dimanche à Abou Dhabi, propose un match à deux contre un avec un arbitre de choix. Sur le papier, l’écurie Red Bull-Renault, dont les deux pilotes, Sebastian Vettel et Mark Webber, peuvent être titrés, semble posséder un avantage de poids, même si Fernando Alonso (Ferrari) est en position de leader du championnat avec huit points d’avance sur Webber. Pour ce final incertain, Lewis Hamilton (McLaren) apparaît comme un simple empêcheur de tourner en rond pour les trois prétendants. Il peut toutefois remporter le titre à condition de s’imposer en espérant qu’Alonso ne termine pas la course et que les pilotes Red Bull ne montent pas sur le podium. La plupart des observateurs ont donc écarté l’Anglais de la course au titre depuis l’arrivée du GP du Brésil dimanche dernier et restent incrédules à l’idée que la couronne des pilotes puisse échapper à Webber ou Vettel. D’autant que leur Red Bull-Renault, dessinée par le génial Adrian Newey, s’est avérée intouchable dès le début de la saison, malgré, comme petit bémol, une fiabilité parfois douteuse. Mais, pour l’essentiel, les points perdus ici et là l’ont été par les erreurs des pilotes maison et surtout par le management de l’écurie autrichienne. Dans sa volonté de vouloir laisser la bride sur le cou à ses pilotes, et, surtout, son désir de ne pas entraver la progression de son jeune prodige et protégé, Sebastian Vettel, Red Bull a vu ses deux pilotes se partager les points et même aller au clash
Le GP d’Abou Dhabi comme F1 mot de l’histoire
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par Lionel Froissart
publié le 13 novembre 2010 à 0h00
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