L’Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) a été sacré champion du monde de Formule 1 dimanche après avoir remporté le Grand Prix d’Abou Dhabi de Formule 1, 19e et dernière épreuve de la saison, devant les deux McLaren des Britanniques Lewis Hamilton et Jenson Button.
Grâce aux 25 points de sa victoire, Vettel, en pleurs dans son cockpit pendant son tour d'honneur, compte 256 unités. L'Allemand, qui hurlait «Incroyable» ou encore «ouiiii» par radio à destination de son équipe, devance de 4 longueurs l'Espagnol Fernando Alonso, surprenant 7e de la course.
«Je ne savais rien avant de passer sous le drapeau à damier. Pendant les dix derniers tours, mon ingénieur me poussait par radio, sans rien me dire. Quand j'ai franchi la ligne, il m'a dit: +ça se présente bien, mais il faut attendre+. Puis il a hurlé: "tu as gagné le Championnat du monde"», a raconté Vettel.
«Je suis sans voix. Je ne sais pas trop quoi dire. On a toujours cru en nous. J'ai cru en moi. Ce jour était spécial. Ce matin, quand je me suis levé, j'ai essayé de tout oublier, d'éviter tout contact avec des gens. Je devais juste gagner la course. Et au final, je mène le Championnat», a-t-il réagi à chaud.
Vettel, auteur d’une course irréprochable, a été grandement aidé par la monumentale erreur de stratégie de Ferrari, qui, à trop vouloir marquer Mark Webber - le coéquipier de Vettel et dauphin au classement de l’Espagnol avant la course - à la culotte, a commis la même bourde que l’Austr