Au cours des années 80, la France a compté jusqu’à huit représentants en Formule 1. Cette année, elle n’en a aucun. Aujourd’hui, ce sont les Allemands, après une longue période de disette, qui y sont les mieux représentés, avec sept pilotes.
Les espoirs français reposent donc sur l’hypothétique éclosion de jeunes champions et leur accès à la F1. Ceux-là ne devront pas trop attendre d’aide de Renault, qui va vendre les dernières parts de son écurie pour se consacrer à la motorisation de plusieurs équipes. Un rôle qui ne fait pas rêver les foules, mais que Renault assure à merveille, puisque les Red Bull championnes du monde sont propulsées par une mécanique française et gavées par un carburant estampillé bleu-blanc-rouge. Voilà pour les bons points côté F1.
Endurance. C'est donc vers d'autres catégories qu'il faut se tourner pour constater que le sport automobile français n'est pas encore mort. Côté constructeurs, PSA s'affiche sur plusieurs fronts. Dont celui de l'endurance avec Peugeot, qui vient d'y conquérir un titre mondial après son succès aux 24 heures du Mans et qui s'accompagne d'une couronne pour son pilote, le Français Stéphane Sarrazin.
Pour Citroën, c’est la routine, avec les titres pilotes et constructeur dans le championnat du monde des rallyes, obtenus grâce au septuple couronné Sébastien Loeb. Un autre pilote alsacien, moins connu du grand public, est à l’honneur ce week-end : Yvan Muller, 41 ans, engagé dans le championnat du monde des voitures