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Libération

L’OM à Moscou : un (dé)placement à risques

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Ligue des champions. Marseille doit absolument gagner ce soir contre le Spartak pour se qualifier et consolider les finances du club.
Cesar Azpilicueta (D) célèbre un but marqué pour l'OM, le 10 novembre 2010 à Marseille. (© AFP Gerard Julien)
publié le 23 novembre 2010 à 0h00

On voit bien que ce n'est pas son pognon. «On a évidemment l'ambition d'aller en huitièmes [de finale de la Ligue des champions, ndlr], dit Didier Deschamps à l'Equipe avant le match de ce soir à Moscou contre le Spartak que l'OM doit gagner pour se qualifier. Mais, après, personne ne va mourir. Le club ne s'arrêtera pas et on aura toujours des objectifs à atteindre. Ce ne serait pas un drame.»

De quoi faire tousser sa patronne, Margarita Louis-Dreyfus, qui, la veille dans le Journal du Dimanche, disait tout le contraire : «Cette saison, la direction a décidé d’investir de façon importante lors du mercato pour renforcer l’équipe et lui permettre de franchir le premier tour de la Champions League. Une élimination serait donc une grande déception pour ne pas dire un échec pour le club.» Jean-Claude Dassier, le président, a compris le message de l’actionnaire comme en atteste son accusé de réception «C’est une piqûre de rappel, bienvenue. Il n’y a rien de nouveau que le rappel de ce que sont nos objectifs. Elle a dit ce qu’il fallait dire. Personne, dans le staff et parmi les joueurs, ne peut en être étonné…»

Oligarque.Ce soir, donc, à 18 h 30 (1) dans la froidure moscovite - il neigeait hier sur la capitale russe -, l’Olympique de Marseille a rendez-vous avec le Spartak, sa pelouse synthétique, son oligarque de président, son gardien ukrainien qui avait écœuré les Phocéens à l’aller au Vélodrome et son maître à jouer irlandais Aiden McGead