Marseille s'est qualifié mardi pour les 8es de la Ligue des champions en écrasant (3-0) le Spartak Moscou en Russie ; Auxerre a été définitivement sorti de cette même compétition en s'inclinant à domicile (0-2) quelques heures plus tard face au Milan AC : au vu de la prévisibilité extrême de ce double verdict, on se demande presque pourquoi on a joué les matchs. Retour circonstancié sur les deux clubs.
L’OM dans les temps
Après le match de Moscou, les journalistes présents ont eu la surprise de voir débouler devant les micros toute la hiérarchie du club : le président du conseil de surveillance, Vincent Labrune, l'actionnaire majoritaire, Margarita Louis-Dreyfus, le président, Jean-Claude Dassier, le directeur sportif, José Anigo… C'est dire l'euphorie et l'ampleur du soulagement dans les hautes sphères de l'OM. Une excitation qui, curieusement, n'a pas trouvé d'écho chez les joueurs, le défenseur Gabriel Heinze fustigeant même dans l'Equipe«ceux qui, depuis un mois et demi, doutent de cette équipe». L'attaquant André Ayew : «Même quand on ratait une transmission de balle, tous les joueurs couraient les uns pour les autres. Cette équipe est forte, physiquement et mentalement.» Mathieu Valbuena, une fois de plus buteur à Moscou : «L'OM n'a jamais été en panique. On était sûrs de nous.» L'entraîneur, Didier Deschamps : «Cela va surtout donner de la confiance et de la conviction pour ce qui nous attend.» A