Menu
Libération
Enquête

Roland-Garros en quête d’une terre d’accueil

Article réservé aux abonnés
La Fédération française de tennis doit décider en février si le tournoi du Grand Chelem reste à Paris ou émigre en banlieue.
Le court central de Roland Garros, le 26 avril 2010. (© AFP Jacques Demarthon)
publié le 26 novembre 2010 à 0h00

Les Internationaux de France de tennis se joueront à Roland-Garros jusqu’en 2015. Mais après ? Leur délocalisation, qui semblait être une question incongrue il y a encore quelques mois, est désormais prise très au sérieux. L’hypothèse de leur maintien dans leur stade historique a toutefois connu mercredi un développement important, mais pas décisif, avec l’approbation de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites de Paris du projet d’extension du site sur une partie des serres d’Auteuil rendu public la semaine dernière. Un vote favorable (1), dont Anne Hidalgo, première adjointe de Bertrand Delanoë, ne doutait pas.

Le stade de la Porte d’Auteuil, théâtre de l’étape française des tournois du Grand Chelem, ne survivra pas sans une sérieuse modernisation de ses installations et/ou un agrandissement devenu indispensable. Avec ses vingt courts coincés sur 8,5 hectares, le stade de Roland-Garros est deux fois plus petit que ceux de Melbourne, Wimbledon ou Flushing Meadows. La question de son agrandissement est récurrente depuis un moment. Celle du déménagement du tournoi est même devenue d’actualité.

Toit rétractable. D'autant que l'édition 2010 des Internationaux de France a mis en évidence les carences du site actuel. Le hasard a voulu qu'un des matchs se termine à la nuit tombée, alors que le court central n'est pas et ne peut pas être éclairé, et que le lendemain, une pluie continue rejette dans les étroites allées les spectateurs hagar