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Interview

Fabrice Estebanez, néo-Bleu au banc d’essai

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Rencontre avec le centre de Brive avant le dernier test-match d’automne des Tricolores, samedi contre l’Australie au Stade de France.
Les Français David Marty (au centre) Fulgence Ouedraogo (g) et David Estebanez (d), lors du test match contre les îles Fidji, le 13 novembre 2010. (© AFP Franck Fife)
publié le 27 novembre 2010 à 0h00

Avec le pilier de Perpignan Jérôme Schuster, le centre de Brive, Fabrice Estebanez, 29 ans, a été l’autre néophyte des test-matchs de l’automne. Ancien international de jeu à XIII (son père fut champion de France avec Carcassonne), il avait été appelé en début d’année par Marc Lièvremont pour faire partie du groupe qui allait remporter le Grand Chelem, mais finalement pas retenu. En juin, censé aller voir du pays (Afrique du Sud et Argentine) avec les Bleus, il s’était retrouvé évincé, victime collatérale, cette fois, des relations entre les clubs et la FFR, puni car Brive avait refusé de le lâcher pour jouer avec l’équipe de France à VII. La première sélection de Fabrice Estebanez est enfin survenue il y a quinze jours contre les Fidji, à Nantes (34-12), au poste de premier centre. Entré en toute fin de match à la place de Damien Traille samedi dernier face à l’Argentine (15-9), il sera à nouveau sur le banc de touche ce samedi contre l’Australie. Il livre les clés du match et commente sa vie de néo-Bleu.

Comment appréhendez-vous ce rendez-vous face à l’Australie ?

Nous arrivons à la fin des test-matchs sur un rythme crescendo. Ce sera forcément une grande équipe australienne, et nous avons beaucoup travaillé à la vidéo. Nous allons tâcher de gagner les lignes d’avantage et de les mettre en difficulté en avançant. L’adversaire sera très différent de l’Argentine. L’Australie est attrayante, car elle ne ferme pas le jeu, tient le ballon, multiplie les phases, tant en touche qu’en mêlée. Notre conquête a été jusqu’à présent très satisfai