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Libération
Récit

Coupe Davis : un partout, les balles au centre

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Djokovic a fait subir à Simon ce que Monfils avait infligé à Tipsarevic. Le double de samedi sera crucial.
publié le 4 décembre 2010 à 0h00

Dans cette finale de la Coupe Davis entre la Serbie et la France, les capitaines peuvent être fiers de leurs vaillants soldats. Leur plan de bataille a été respecté à la lettre. Vendredi à Belgrade, Gaël Monfils, malgré un rhume tenace, a survolé son match contre Janko Tipsarevic (6-1, 7-6, 6-0). Novak Djokovic, sur un nuage, a facilement plié le sien face à Gilles Simon (6-3, 6-1, 7-5). Ainsi, vendredi soir, les Serbes et les Français se sont quittés bons amis sur le score prévisible et espéré d’un point partout.

La Belgrade Arena, théâtre de cet affrontement, était présentée comme une enceinte directement branchée sur une centrale nucléaire. Vendredi, elle ressemblait plus à une salle chauffée au diesel qui a mis un temps fou à monter en température. La faute à un Gaël Monfils qui a sérieusement contribué à refroidir l’ambiance en étouffant sans attendre le jeune marié Tipsarevic. A peine rentré de sa lune de miel à Dubaï, le joueur serbe a dû se replonger dans la réalité d’une âpre compétition, ayant été retenu un peu à pile ou face (celle avec le visage de Viktor Troicki) par son capitaine.

«Bruit». Après avoir concédé le break dès son premier jeu de service, Tipsarevic s'est probablement posé beaucoup de questions sur l'utilité de sa présence sur le court, perdant le premier set en moins d'une demi-heure. Il a fallu attendre le jeu décisif d'un deuxième set beaucoup plus accroché pour, qu'enfin, le public serbe donne de la voix, se manifeste pendant les s