Pour la première fois depuis Knysna, les élus du ballon comparaissent devant leur base : samedi matin à Paris, l’assemblée fédérale du foot enverra au feu les dirigeants de l’institution devant des présidents des ligues et des districts. Que tout le monde sait chauffés à blanc par le chaos où baigne un football hexagonal pourri par la tête (la démission et le non-remplacement à ce jour du directeur général et du directeur technique national), appauvri et en proie à un désarroi quasi existentiel.
Quel est l’enjeu de l’Assemblée fédérale ?
La réforme de l’exercice du pouvoir à la Fédération française de foot (FFF), définie en novembre après les états généraux : si ces changements ne sont pas acceptés par 66% des votants, la réforme - élection par liste, poids des pros qui passe de 25% à 37% - est dans le ravin. S’ils le sont, la loi-cadre sera adoptée en assemblée le 2 avril.
Le président par intérim va-t-il survivre à cette Assemblée ?
Fernand Duchaussoy est seul candidat. Le conseil fédéral de vendredi au siège de la fédération a déminé le terrain, à savoir l'irrépressible envie qu'avait le grand argentier de la FFF, Noël Le Graët, de prendre la présidence. Ça n'a pas été tout seul, le Breton ne se sacrifiant que sur l'autel d'une sorte d'intérêt supérieur : l'adoption de la réforme de l'exercice du pouvoir. «L'assemblée fédérale a un objectif et un seul : l'adoption de cette réforme, a détaillé Le Graët dans un communiqué. Pour lui