Ça s’est passé samedi entre 22h12 et 22h47, sur la pelouse en partie enneigée d’un Parc des Princes glacé jusqu’aux tréfonds : menant 2-1 devant l’AS Monaco durant 35 minutes, le Paris-SG avait pris la tête de cette bonne vieille Ligue 1 en attendant le match (finalement repoussé) du leader lillois. Sauf que l’attaquant parisien Stéphane Sessegnon a fait une connerie, l’ASM a recollé (2-2 au final) et on s’est évitée une fantasia médiatique qui, franchement, aurait surtout dit le désarroi de ceux (Ligue, télés) qui doivent vendre ce championnat 2010-2011 sans queue ni tête. Soir de match au Parc.
Les ouvreuses
Les deux officiers du renseignement en civil - pull camionneur par tous les temps, bonnet - qui font semblant d’attendre un copain à la sortie du métro. A force, on a fini par y voir une sorte d’équivalent des corbeaux de la tour de Londres : le jour où ils s’envoleront, les calamités s’abattront sur l’édifice.
Le décor
Le Parc, gai comme un mausolée (deux supporteurs tués alentour en trois ans) jusqu'à août dernier et la fin des abonnements fixes dans les virages Boulogne et Auteuil pour désintégrer les groupes de supporteurs. Aujourd'hui, il est simplement triste. Ça va mieux. Samedi, ceux qui ont trouvé refuge dans les gradins latéraux ont fait la claque - «Leproux [le président du PSG] on t'encule», «Rendez-nous notre abonnement» - mais bon, sans plus. Lundi dernier, Robin Leproux a lâché un os : retour en ja