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Libération
Récit

Anelka et Henry, la prime d’abord

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Selon nos informations, seuls ces deux joueurs n’ont pas renoncé à leur quote-part du Mondial.
publié le 21 décembre 2010 à 0h00
(mis à jour le 21 décembre 2010 à 8h12)

C'était réglé pour la galerie depuis le 16 novembre, veille du match amical Angleterre-France (1-2), date choisie par le président de la Fédération française de foot (FFF) Fernand Duchaussoy pour éteindre l'incendie qui courait : «Les joueurs confirment l'engagement pris au moment de la Coupe du monde de renoncer aux primes, liées à la période des matchs de préparation ainsi qu'à la phase finale de la compétition en Afrique du Sud.» En clair, Duchaussoy, le directeur administratif de l'équipe de France Marino Faccioli et le coordinateur sportif Henri Emile se faisaient fort d'obtenir une renonciation écrite de chacun des 23 internationaux tricolores embringués dans le triste périple de Knysna, sa grève, son bus, ses postures syndicales qui n'auraient pas dépareillé chez les Conti. Plus d'un mois plus tard, il semble que Duchaussoy se soit avancé. Mais pas de beaucoup : selon nos informations, deux des vingt-trois joueurs n'ont pas paraphé le document formalisant leur propre renoncement aux primes. Il s'agit de Thierry Henry et Nicolas Anelka.

Biaiser. C'est le moment de se souvenir d'une phrase lâchée par le président de la FFF début novembre juste après que le quotidien l'Equipe avait révélé que certains joueurs souhaitaient conserver tout ou partie des sommes qui leur sont dues à l'issue de l'exercice 2009-2010 et qui sont réglées en fin d'année : «Dans cette histoire, j'ai un atout : le sélectionneur actuel [Laurent Blanc].»<