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Libération

Paires d’as pour la Barcelona Race

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Pilotés en duo, 14 bateaux doivent s’élancer vendredi de la ville catalane pour un tour du globe.
publié le 31 décembre 2010 à 0h00

Trois caps à laisser à bâbord, quatorze couples de marins ou marines (l’Anglaise Dee Caffari et l’Espagnole Anna Corbella, par exemple) à bord d’un monocoque de 60 pieds, 25 000 milles nautiques (environ 46 000 kilomètres) à parcourir pour revenir au point de départ : Barcelone. Vendredi dans la capitale catalane sera donné à 13 heures le coup de canon de la deuxième édition de la Barcelona World Race. Il y a trois ans, neuf équipages avaient pris le départ. Quatre avaient abandonné et le binôme composé du Français Jean-Pierre Dick et de l’Irlandais Damian Foxall s’était imposé.

Cette année, quatorze équipages s'élanceront sur un parcours connu des tour-du-mondistes (mis à part les navigations aller et retour en Méditerranée) : descente de l'Atlantique dans les alizés - du classique -, puis pot-au-noir et alizés du sud-est dans l'hémisphère Sud. Il faudra ensuite mettre la flèche à gauche, passer Bonne-Espérance, affronter l'Indien. Pas commode. Une nouveauté et un passage obligatoire, sur ordre de la direction de course : un slalom dans le détroit de Cook entre les deux grandes îles de la Nouvelle- Zélande. Puis à nouveau du connu avec le très long Pacifique et ses dépressions. Des portes ont été «placées» sur la route afin d'interdire aux bateaux de descendre trop au sud dans les glaces, mais aussi pour faciliter, éventuellement, les secours en cas de coup dur. Puis ça sera le cap Horn et la remontée de l'Atlantique, souvent pénible pour les marins : anticyclone de Sainte-H