Ce soir les handballeurs français démarrent leur championnat du monde en Suède contre la Tunisie (1). Puis dimanche ça sera contre l’Egypte. Lundi : Bahreïn. Mercredi et jeudi, deux morceaux de choix : l’Allemagne et l’Espagne. L’équipe de France, titrée il y a deux ans en Croatie, va tenter de défendre son trophée avec un sérieux handicap. Deux gros ressorts manquent dans l’horlogerie : Daniel Narcisse et Guillaume Gille. Sachant que le hand repose sur une base arrière performante, ces deux absences, dues à des blessures, sont très pénalisantes.
«Ratatouille». «C'est gênant à des titres différents, explique Philippe Gardent, entraîneur de Chambéry. Daniel [Narcisse] pèse peu dans le jeu lors des premiers matchs. Il se réveille en revanche toujours dans le cadre des matchs couperet. Quant à "Gino" [Guillaume Gille, ndlr], son rôle a toujours été plus ingrat en défense. Un rôle de pompier de service en quelque sorte. Il est celui qui sait remettre son équipe dans le sens de la marche quand elle ratatouille son jeu. Il est le type qui fait jouer les autres et qui leur rappelle que le jeu c'est de l'ordre. Ces deux absences sont donc doublement emmerdantes.» Comment les pallier ? En fait, il n'y a pas moyen, car Daniel Narcisse et Guillaume Gille ont tellement de métier et de savoir-faire qu'on ne peut les remplacer. «Poste pour poste, c'est toujours possible. Mais ça ne sera jamais le même rendu», conclut Philippe Gardent.
L'équipe de