Menu
Libération
Portrait

Tessa Worley, ski fait frais

Article réservé aux abonnés
Nouvelle star du slalom géant, la «puce» du Grand-Bornand est favorite ce week-end à Maribor (Slovénie).
publié le 15 janvier 2011 à 0h00

Tessa Worley est une fille de l’hiver. Transportée dès sa naissance d’une montagne à l’autre et d’un hémisphère à l’autre, entre le Grand-Bornand, près d’Annecy (Haute-Savoie), et le Mount-Lyford en Nouvelle-Zélande, elle a connu plus d’hivers que d’étés. Née de mère française et de père australien, elle a suivi ce flux migratoire entre les montagnes du nord de Christchurch, et le massif des Aravis. «Maman, est d’Annemasse. Un jour elle est partie en Nouvelle-Zélande où elle a rencontré Steven. Il ne faisait pas de ski. Elle l’a initié.» Tessa Worley raconte la vie de ses parents, ou plutôt ce qu’elle en sait. «En dehors des stops à Bali , je n’ai découvert l’été qu’à 8 ans, au Grand-Bornand. C’était bien de vivre autre chose.» La nouvelle star du géant a appris à marcher et à skier en même temps. «Je sais que mes parents plantaient des bâtons dans la descente du garage et que je tournais autour. Je ne m’en souviens pas mais je l’ai vu sur les vidéos qu’ils ont faites.» Elle a 5 ans lorsqu’elle intègre le petit groupe de compétition de Mount-Lyford où ses parents sont instructeurs. A 7 ans, elle s’inscrit au Ski Club du Grand-Bornand, auquel elle appartient toujours.

Vivre à cheval sur deux continents n'est pas simple, ne serait-ce que pour les études. En Nouvelle-Zélande, elle fréquente peu l'école. C'est surtout sa mère qui se charge de son soutien scolaire. Elle attendra le CE2 pour faire sa première année complète. «En