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Analyse

Nadal : Chelem, un peu, beaucoup...

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En s’imposant à Melbourne, l’Espagnol serait le premier depuis 1969 à remporter les quatre tournois majeurs à la suite.
publié le 17 janvier 2011 à 0h00

Acroire qu’ils ne sont que deux joueurs à disputer les Internationaux d’Australie, dont le coup d’envoi a été donné la nuit dernière. Tout le monde ou presque semble devoir résumer ce premier tournoi du Grand Chelem de la saison à une affaire qui devrait se terminer par un duel entre les deux meilleurs joueurs du monde depuis six ans, soit l’Espagnol Rafael Nadal et le Suisse Roger Federer. C’est presque par politesse que les noms du Serbe Novak Djokovic, de l’Ecossais Andy Murray, du Tchèque Tomas Berdych, du Suédois Robin Soderling, voire du Français Jo-Wilfried Tsonga ou du Russe Nikolay Davydenko sont cités comme de possibles casseurs d’ambiance.

Mais plus qu’un nouveau face-à-face entre Federer, vainqueur de l’an dernier, à Nadal qui l’avait battu et mystifié en finale l’année précédente, c’est la possible entrée dans l’histoire du tennis de l’Espagnol qui occupe les conversations. En s’imposant dimanche 30 janvier sur le court bleuté de la Rod Laver Arena, Rafael Nadal deviendrait en effet le premier joueur depuis le susnommé Rod Laver à remporter de manière successive les quatre tournois majeurs. L’Australien, aujourd’hui âgé de 72 ans et retiré en Californie, est pourtant l’un des rares à faire la fine bouche sur cet éventuel «Rafa Slam» et se montre assez mauvais joueur lorsqu’il déclare qu’un Grand Chelem ne peut être validé que s’il est obtenu lors d’une même saison.

Grippe. Ce n'est pas le genre de la maison, mais Nadal, s'il remportait le tournoi